De l’adolescence de la foi à la COVIE 20
1 mai 2020
Le temps de Pâques nous donne de réfléchir et méditer sur l’adolescence de la foi des Apôtres et de tout disciple du Christ en général.
En effet, les femmes et les hommes qui ont accompagné Jésus durant sa vie publique ont construit leur foi avec sa présence physique quotidienne. Mais sa mort et sa résurrection sont venues tout bousculer. C’est d’ici qu’ils ont vécu l’adolescence de leur foi : ils se sont distanciés ou ont abandonné certaines croyances pour arrimer leur foi à d’autres. Il sont ainsi construit leur foi personnelle et d’adulte.
Nous sommes nous aussi en face à un vide : le COVID 19 : inCOmpréhension face aux ravages de ce virus, VIdes de nos fatigues et de nos solitudes, COnfrontation au sens éVIDé de nos vies, etc.
En ce 1er mai, contemplons un brin de muguet. Il a plusieurs fleurs pour signifier que sa beauté vient du collectif. Et chacune des fleurs s’est ouverte au monde et à sa lumière pour nous offrir sa belle odeur. Les botanistes appellent cette éclosion une « déhiscence ».
Il nous faut accomplir notre propre déhiscence. C’est ainsi que nous traverserons l’adolescence de notre foi, et que nous offrions autour de nous une bonne odeur (de sainteté). Puisque qu’il faut désormais inventer un monde nouveau, risquons l’invention d’un nouveau mot (du jour) : la cohessence. C’est par elle qu’en lien avec d’autres, chacun s’ouvre à la lumière du Ressuscité pour offrir un « Je crois » plein de saveurs et de vie.
Bonne cohessence à chacune et chacun. Avec elle, chacun pourra passer du CO-VIDe 19 à la CO-VIE 20 !
Le jeudi premier mai 2020
Le mot du jour du P. Emmanuel Besnard, sdb.