Idée reçue n°1 : « L’écologie ? Ça ne me concerne pas ! »

18 octobre 2020

Dans cette première vidéo, Gwenaëlle et Joaquim questionnent l’idée reçue « L’écologie, ça ne me concerne pas, ça ne me touche pas ». Il n’est pas si simple, parfois, de se sentir concerné par des phénomènes qui se passent à l’autre bout du monde, de sentir la gravité du sujet pour des choses qui nous paraissent être des bonnes nouvelles comme « C’est super, on peut moins chauffer » ou encore « Comme les insectes disparaissent, je ne dois plus nettoyer mon pare-brise ».

Dans notre maison commune…

Pour éclairer cette idée reçue, ils citent d’abord des extraits de Laudato Si provenant du chapitre 1 intitulé « Ce qui se passe dans notre maison commune ». Le pape y décrit la situation environnementale et sociale, sur base de données scientifiques. Dans cette même dynamique, les jeunes rappellent que « l’écologie est la science qui étudie les relations entre les êtres vivants, et entre les êtres vivants et leur environnement ». « Trop souvent, des personnes se permettent encore de minimiser ou nier les effets de certaines activités humaines. En rappelant ce qu’est l’écologie, avec cette idée que l’être humain et l’environnement sont en interrelation, on emboîte le pas du pape pour couper court au climato-scepticisme » explique Joaquim.

« Ce que tu fais a un impact autour de toi »

La suite se passe en deux temps. Dans un premier temps, ils expliquent que « ce que tu fais a un impact autour de toi ». Notre passage sur Terre laisse une trace, qui a un impact environnemental et social positif ou négatif. Mais les plus riches de la terre, c’est-à-dire beaucoup d’entre nous en France et en Belgique, ont une trace qui vient gravement nuire à la terre et aux humains. Ce sont d’ailleurs les plus pauvres, les plus faibles, pourtant les moins responsables, qui en sont le plus victimes. Et ce n’est malheureusement pas seulement qu’à New Delhi, mais aussi chez nous, en Europe ! “Il n’est pas facile de se mettre face à ces réalités. Nous aimerions tellement dire que tout ce mal ne nous concerne pas ! Et pourtant, en vivant dans cette société dont nous avons hérité, nous y participons, bien plus que nous l’imaginons.” confie Gwenaëlle.

« Ton environnement a aussi un impact sur toi »

Dans un second temps, Gwenaëlle et Joaquim rappellent que « ton environnement a aussi un impact sur toi ». Les relations vont dans les deux sens. Les événements climatiques extrêmes, les sécheresses, la fonte des glaciers, c’est quelque chose de très grave qui finit par nous affecter personnellement. Dans la vidéo, Joaquim fait mine de s’énerver. « Ca nous énerve d’entendre que les changements climatiques ont du bon. Les impacts négatifs sur l’environnement sont inédits. Quant aux impacts sur les populations humaines, ils ont déjà commencé il y a de nombreuses années dans des pays plus pauvres » s’agace Joaquim. « Face à l’urgence, ceci devrait être une évidence, renchérit Gwenaëlle, mais une évidence qui demande du courage. Nous pouvons nous cacher, être dans le déni. C’est un mécanisme de défense humain. Raison pour laquelle nous devons toujours promouvoir le dialogue », faisant écho au passage de la vidéo où elle demande à Joaquim de s’exprimer avec douceur et tact.

« Les 5 sens communs »

Pour finir, ils font appel à l’expérience que chacun fait de ce monde, en mettant en exergue ce qu’ils aiment appeler « les cinq sens communs ». Dans ce monde, il y a encore de quoi s’émerveiller. Ce que nous éprouvons comme sensations au contact de la nature, voulons-nous que les générations futures, à commencer par les jeunesses d’aujourd’hui, puissent également les vivre ? Notre impact autour de nous peut être bénéfique : est-ce que je choisis ouvertement de prendre soin de l’environnement ?

 

En résumé, pour éclaircir nos idées, Joaquim et Gwenaëlle déploient le raisonnement suivant. J’ai un impact sur l’environnement, l’environnement m’impacte, donc si j’évolue dans ma relation, mon comportement vis-à-vis de mon environnement naturel et social, celui-ci sera favorable à la nature, aux autres…et à moi, donc ça me concerne ! Pour « regarder la réalité avec sincérité » (LS 61), les deux jeunes nous présentent trois ressources complémentaires. « Trois ressources, et pas deux ou quatre. Nous pensons que cette fameuse conversion écologique se passe dans la tête, dans le cœur et dans le corps ». Il y a matière à réflexion, méditation et action, d’ici la vidéo du mois de novembre dans laquelle il sera question des ‘cathos’ qui seraient de riches pollueurs : idée reçue…à éclaircir !

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