Don Bosco Way en Inde
7 avril 2014
« Don Bosco Way » est une méthode d’apprentissage créée en réponse à une demande de Don Bosco Institute of Technology de Kurla (province de Mumbai) à destination de ses enseignants dont la majorité appartient à des confessions autres que catholique. Conçu en 2011, « Don Bosco Way » adapte la « méthode de Don Bosco » de manière à ce que tous puissent la comprendre et la mettre ensuite en pratique. Depuis 2013, le programme de formation a été élargi : il inclut d’autres provinces salésiennes d’Asie du Sud et au-delà. Il est proposé non seulement aux éducateurs non-catholiques, mais aussi aux parents, animateurs et travailleurs sociaux des établissements salésiens dans toute l’Asie du sud et au-delà.
Comment faire pour éduquer les jeunes dans la joie ?
En vue de 2015, bicentenaire de la naissance de Don Bosco, les Salésiens de la région sud asiatique ont voulu impliquer davantage les enseignants et les jeunes collaborateurs de toutes les équipes éducatives de leurs maisons. L’outil Internet www.dbway.in est développé pour permettre aux participants qui ont suivi la formation de partager des ressources.
Destiné à un public majoritairement non chrétien
La formation de base d’une journée présente la nouveauté et l’importance du DBWAY en milieu éducatif salésien. La formation continue ensuite avec l’étude individuelle de manuels que les participants doivent mémoriser en l’espace de six semaines pour pouvoir ensuite répondre à un test. Qui réussit le test obtient un certificat. Le cours introductif d’une journée commence par une étude critique des trois systèmes qui ont dominé l’histoire de l’éducation : le système répressif, le système préventif et le système expressif. Les participants sont introduits à la particularité de la « méthode de Don Bosco » : rapprocher la prévention et l’expression à travers une présence active parmi les jeunes, basée sur la raison, la religion et la bonté affectueuse (amorevolezza).
À la fin du cours, les participants ont acquis une connaissance des valeurs, attitudes et compétences requises pour pouvoir actualiser correctement leur formation et la mettre en pratique.
Le DBWAY a été formé par un groupe mixte : du personnel catholique et du personnel non catholique du Centre Scolaire Don Bosco de Kurla (Mumbai). Les premiers cours ont eu lieu en août 2011, à l’occasion du pèlerinage des Reliques de Don Bosco dans la Province de Mumbai. D’août 2011 à décembre 2013, les cours se sont déroulés dans les provinces indiennes, auprès d’un public d’environ 4000 participants. Chaque année, ce sont plus de 1900 nouvelles personnes qui sont formées.
Extraits de Salésiens 2014
Peter Gonsalves, sdb
traduits par le père : P. Placide Carava, sdb
www.dbway.in
10 avril 2014
«J’ai réfléchi aux raisons profondes qui m’ont poussée à choisir cette profession »
« Ma passion d’être parmi les jeunes m’a guidée depuis mon enfance pour devenir éducatrice. Enseigner est pour moi comme une vocation, une manière efficace et agréable de changer le monde.
Le parcours n’a pas toujours été tout rose. J’ai rencontré des centaines d’obstacles qui m’ont fait douter de mes méthodes, de mes capacités et de mon désir de devenir éducatrice. En cette période de mise au point, le DBWAY a été un excellent outil pour m’aider à réfléchir sur les raisons profondes qui m’ont poussée à choisir cette profession ; les exemples de la vie de Don Bosco que j’y ai trouvés m’ont fourni les moyens appropriés pour être une bonne éducatrice, en mesure de changer le monde.
Le DBWAY m’a aidée à comprendre et apprécier la méthode de Don Bosco et a m’a servi d’épreuve pour faire le point sur ma foi et mes convictions, sur le fait d’être éducatrice salésienne. »
Valerie Mascarenhas,
Dominic Savio School,
Andheri, Mumbai
«J’ai appris que le premier pas, c’est d’établir un bon rapport avec les élèves »
« Éduquer, ce n’est pas simplement transmettre des connaissances ou renforcer les capacités comme la lecture, l’écriture, le calcul et la mémorisation.
Le DBWAY a donc été important pour me faire comprendre ce que je voulais mettre en pratique. Il m’a fait réfléchir sur deux méthodes très différentes : la méthode préventive et la méthode répressive.
J’ai appris que le premier pas pour devenir une très bonne éducatrice, c’est d’établir un bon rapport avec les élèves, avoir un raisonnement habile quand on corrige et qu’on aide à avoir une sincère et confiante relation avec Dieu, afin de pouvoir atteindre les objectifs fixés. Je sais que mon travail ne finit pas en classe. Je ne dois pas seulement enseigner des textes à mes élèves, je dois aussi toucher leur vie et les aider à croître comme personnes, à 100 %. »
Renilda Fernandes,
St. Dominic Savio High School,
Andheri