Les paroisses salésiennes au FRAT à Lourdes
22 avril 2014
Tous les ans, les diocèses de l’Ile-de-France organisent un rassemblement en alternance de collégiens à Jambville, de lycéens à Lourdes. Cette année, ils ont été plus de 10.000 lycéens à se rassembler dans la cité Mariale sur le thème « Je suis pain donné pour la vie ». Les deux paroisses salésiennes d’Argenteuil et de Paris y ont bien sûr participé…
Prier, Rencontrer, Chanter
L’objectif est clair : faire de ce rassemblement un temps de célébration, d’échanges entre jeunes, de chants inoubliables ! Chanter : il est difficile d’exprimer ce que chacun ressent, adulte ou jeune, au milieu de 10.000 jeunes en train de chanter à tue-tête la louange du Seigneur ! Pour l’occasion, le groupe « Fraternel » a été constitué, changement par rapport aux éditions précédentes où des groupes connus comme Glorious ou Agapé venaient animer le FRAT.
Cette année encore, les paroisses salésiennes d’Argenteuil et de Paris se sont inscrites. Les jeunes ont été accompagnés par des animateurs et des salésiens : les pères Christian et Prosper, les frères Benjamin et Sébastien. Ce temps fort des lycéens d’Ile-de- France s’intègre bien dans une pastorale d’aumônerie paroissiale : les jeunes dans leur paroisse peuvent préparer ce rassemblement et le relire. 13 jeunes pour Paris, 14 pour Argenteuil. De petits groupes, mais une terrible aventure ! Une aventure spirituelle certes, mais aussi humaine : des groupes très hétéroclites qui ont grandi peu à peu vers une belle et amicale unité.
La basilique Saint-Pie X avait été spécialement aménagée : plus de banc, mais 5.000 m2 de moquette afin de faire s’asseoir tous ces jeunes par-terre. Ce sont les « sweat-blancs », d’anciens « Frateux » bénévoles une fois plus grands, qui ont à la fois installer cette moquette et à la fois assurer la circulation de ces 10.000 jeunes dans la basilique. Les jeunes de la paroisse de Paris ont justement été invités à être « sweat-blanc » le temps d’un atelier pour comprendre leur mission et ce qui les motive dans leur bénévolat.
Un thème, des temoins, des carrefours
Le FRAT n’est pas constitué que de grandes célébrations dans St-Pie X. Il y a aussi les temps de témoignages, les temps d’enseignement et enfin les temps de carrefours, appelés « escales ». Les jeunes étaient même invités à rencontrer des jeunes d’autres aumôneries lors des escales jumelées. C’est aussi la force du FRAT : rencontrer d’autres jeunes capables comme eux d’expliquer leur foi.
Une organisation, une pédagogie
Beaucoup de responsables d’aumônerie ont dit la qualité de l’organisation, la qualité de la pédagogie des célébrations : plusieurs temps liturgiques comme le sacrement des malades, l’adoration, la réconciliation ou le lavement des pieds ont été formidablement bien introduits. Le lavement des pieds : quelle gageure que de proposer à 10.000 jeunes de se laver les pieds les uns aux autres par petits groupes de 10 ! Beaucoup de ces gestes marquent les jeunes qui découvrent la force des sacrements et des gestes liturgiques !
Témoignages de jeune :
Camille (Argenteuil) : « au début j’étais assez réticente car je m’attendais a quelque chose de très ennuyant et très stricte. Malgré l’avis des gens de mon entourage, j’ai trouvé ça formidable, très convivial, et j’ai bien aimé car j’ai pu réfléchir sur moi-même et sur mes interrogations. Je trouve que j’ai gagné en maturité et suis plus libre d’esprit, moins « coincée », on va dire plus « sociable » »
Laurie (Argenteuil) : « Habituellement, une remise en cause ne se fait pas en 4 jours. Pourtant ce Frat a changé ma vision de la foi, j’ai compris ce que signifiait fraternel, ce lien qui nous unit tous avec l’amour qui en découle, et j’ai appris à prier, car on a beau dire mais c’est tout un art (passer du blabla à une véritable union avec Dieu). »
Danielle (Paris) : « Baptisée l’année dernière, j’ai goûté ce rassemblement autrement que l’édition précédente. Pendant quatre jours, j’ai été transportée, ressourcée ! C’est indescriptible l’émotion lorsqu’on rentre dans St-Pie X et qu’il y a déjà des milliers de jeunes qui chantent. »
Astrid (Paris) : « On rencontre beaucoup de personnes. C’est un super moment fort qui donne envie de revenir dans deux ans ! Les gens sont différents : on peut leur parler comme si on se connaissait depuis longtemps, comme des amis. Dans les escales, on parle avec simplicité de notre foi. »
Benjamin Dewitte, sdb
Sébastien Robert, sdb
Pastorale des jeunes des paroisses
d’Argenteuil et de Paris,
24 avril 2014