Dramatiques inondations en Belgique : les maisons salésiennes touchées et mobilisées

Remouchamps, Verviers, Liège, Farnières (Vielsalm), Huy… le territoire belge touché cette semaine par de dramatiques inondations (27 morts et une centaine de disparus à la date du 17 juillet), dans les provinces de Liège et de Namur est une terre où les œuvres et maisons salésiennes sont nombreuses.

A Remouchamps, qui se trouve juste à côté de la rivière l’Amblève, l’institut Saint-Joseph – Saint-Raphaël a subi des gros dégâts, principalement dans l’atelier soudure. Tous les postes à souder ont pris l’eau. On estime les dégâts à plus de 100 000 €.. L’atelier bois a pris un peu l’eau, mais cela semble moins grave. La salle de sport, le hall, le réfectoire et la cuisine ont également été inondés (environ 80 cm d’eau). « La boue est le facteur le plus pénible. Une équipe d’une dizaine de personnes ont relevé le défi de déblayer cela et j’ai pu voir le résultat de leurs efforts des 2 derniers jours, témoigne le père Luc Herpoel, salésien de Don Bosco de la communauté de Liège. Ils ont travaillé de manière intensive pour rendre les locaux disponibles pour le stage de langue qui commence la semaine prochaine ». Le cycliste Philippe Gilbert a partagé cette vidéo.

Don Bosco Verviers a également été fortement endommagé. Toutes les machines des ateliers sont perdues, ainsi que le raconte le quotidien La Meuse. Un appel aux bénévoles pour aider à déblayer et nettoyer a été lancé.

Au centre spirituel de Farnières, les intempéries n’ont pas eu d’impact sur la maison. En revanche, la communauté des frères s’est mobilisée pour préparer des repas pour les personnes sinistrées de la vallée. Et des familles ayant tout perdu sont hébergées. La petite maison blanche situé à l’entrée du domaine et que beaucoup connaissent est mise à disposition.

A Notre-Dame-au-Bois, la maison d’accueil des sœurs salésiennes, non loin de là, en revanche, la salle de jeux et la pièce de rangements de tous les jeux et matériels d’animation ont été inondées. « Nous avions de l’eau jusqu’à mi-mollet que nous avons dû évacuer », témoigne sœur Joëlle Drouin. Heureusement, les jeux et le matériel étaient rangés sur des étagères. En revanche, des portes ne ferment plus, elles sont gonflées et abîmées. Dans le même temps, les sœurs accueillaient 36 enfants en animation… sous des pluies diluviennes. « Mais tout le monde a gardé le moral. Les animatrices ont été très créatives et les enfants se sont bien amusés. Les parents, de leur côté, étaient bien contents de nous confier leurs enfants pendant qu’ils réparaient les dégâts, notamment dans leurs fermes (bétail perdu, enlisé…) », ajoute sœur Joëlle.

Enfin, à Liège, aucun dégât n’est à déplorer dans l’ensemble de la maison, qui se trouve elle aussi sur les hauteurs de la ville. « Ce qui était particulier, c’est que les jeunes pendant la « Plaine » (le centre de loisirs estival) ont eu peur. Nous avons reçu des messages d’alerte nous demandant de quitter la ville. Nous avons rassuré tout le monde, mais c’était très particulier », explique encore le père Luc. Jeudi soir, à la communauté, une personne qui ne pouvait pas rentrer chez elle à cause de la montée des eaux a été accueillie.

Comme nous l’évoquions au début de cet article, de nombreuses victimes sont à déplorer. Une messe sera organisée mardi dans la province de Liège pour les défunts des inondations. Les Salésiens de Don Bosco s’y associeront évidemment.