Le numéro de février de la revue Don Bosco aujourd’hui (DBA) ouvre le dossier « Jeunes et conscience écologique »

Alors que la crise écologique se fait de plus en plus présente, des jeunes décident de quitter une voie déjà toute tracée pour opter pour une vie en accord avec leurs convictions écologiques. Un changement de vie parfois radical. La revue Don Bosco aujourd’hui, qui donne des nouvelles du monde salésien depuis 143 ans, se concentre ce trimestre sur ces jeunes engagés.

Depuis quelques années, des étudiants, principalement issus de grandes écoles, se retrouvent sur le devant de la scène pour avoir refusé de suivre la voie tracée pour eux à la suite de leurs études : au printemps 2022, huit étudiants de l’école d’ingénieurs AgroParisTech ont fait parler d’eux en expliquant lors de leur remise de diplôme qu’ils refusaient de continuer dans ce domaine, suite à leur « formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours ». Preuve du malaise et de l’inquiétude ambiant face au changement climatique : la vidéo des « déserteurs » d’AgroParisTech a rapidement fait le buzz, donnant lieu à de nombreux articles.

Frère Alban Pelletier, salésien de Don Bosco.

D’autres étudiants ont emboité le pas et appellent à bifurquer. Comme David, Mathilde, Pascaline et Eudes, interrogés par Don Bosco aujourd’hui, qui ont choisi une carrière en phase avec leur engagement écologique : une agriculture plus saine, aider les entreprises à réussir leur transition écologique, ou encore devenir berger dans la Drôme…

Cette bifurcation fut aussi le choix d’Alban Pelletier, ancien élève de Polytechnique devenu salésien de Don Bosco. Le religieux âgé de 31 ans est spécialiste des questions d’environnement et accompagne des étudiants et jeunes professionnels. Dans ce numéro de Don Bosco aujourd’hui, il nous aide à comprendre ce qui motive ces jeunes « déserteurs » qui souhaitent donner un sens à leur vie.

La question du sens se pose également pour Lucie, qui a décidé de partir un an en Italie en volontariat salésien (VIDES). Auprès des sœurs salésiennes, l’étudiante de 22 ans s’occupe des enfants de l’oratorio et assiste la maîtresse de maternelle : « cela fait plaisir de voir les enfants progresser, apprendre, grandir. On se sent utile » témoigne-t-elle.

Toujours concernés par l’éducation et désireux d’aider les jeunes à s’épanouir, l’équipe éducative du collège Don Bosco de Gières a mis en place un système préventif contre le harcèlement scolaire. Marie Sauzon, enseignante-documentaliste, allie pédagogie salésienne et psychologie positive pour apprendre aux enfants à mieux se connaître entre eux, et développer le respect et la bienveillance. Des repères toujours d’actualité.

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