Mali : Les jeunes ont besoin d’être formés dans les campagnes

22 mai 2015

Mali : Les jeunes ont besoin d’être formés dans les campagnes

A Touba, Via Don Bosco soutient la création d’une formation professionnelle pour les jeunes adultes qui ont quitté l’école. Le nouveau centre de formation, tenu par les salésiens et les salésiennes, sera ouvert à tous ceux qui abandonnent leurs études. La plupart partent dans les villes et se retrouvent désoeuvrés. L’objectif de ces formations est de retenir les jeunes au village.

 

 

 

Le Mali est très pauvre. Refrain connu…

Le Mali est le deuxième plus grand pays d’Afrique de l’Ouest. La capitale Bamako est une mégapole comptant près de 2 300 000 habitants. Pourtant, la majorité des Maliens résident à la campagne et pratiquent des activités d’agriculture et d’élevage. Avec moins d’un dollar par jour, le droit à l’enseignement pour tous est menacé pour la moitié de la population. La situation est encore plus difficile pour les filles, la moitié de celles-ci suivant les cours, et l’autre moitié ayant déjà un enfant avant 18 ans.
La crise politique que le Mali a traversée en 2012, après la tentative de coup d’état militaire, n’a fait que perturber davantage le pays.

 

Les jeunes sont réquisitionnés pour chercher l’eau au puits

Bankouma est un petit village reculé au sud du Mali, impossible d’accès durant la saison des pluies. Bankouma compte 640 habitants, essentiellement des agriculteurs, appelés « Bobo », qui cultivent avant tout du millet et du sorgho.

Il n’y a pas d’eau potable dans le village. Il faut aller chercher l’eau en-dehors du village plusieurs fois par jour, et la ramener dans de lourds jerrycans. C’est la tâche quotidienne des jeunes filles comme Fatou.

 

Les salésiens lancent de nouvelles formations pour éviter l’exode rural

Une formation axée sur la pratique est actuellement en préparation grâce au soutien de VIA Don Bosco. Elle inclura la construction d’une maison pour les enseignants et des investissements en équipements et matériel. Nous hésitons sur la filière à ouvrir : soit une formation en mécanique deux roues (vélo, mobylettes, charrettes), soit une formation en installation de panneaux photo voltaïque. Ce qui permettrait d’apporter de l’électricité au village. L’objectif est de retenir les jeunes au village. 

Maïka DENYS
chargée de mission en Afrique de l’Ouest Via Don Bosco
21 avril 2015


 

 

Les projets salésiens à Touba

Au Mali, il y a cinq communautés dont :

  •  Trois communautés tenues pas 12 salésiens de Don Bosco.

– Touba avec 3 SDB

– Sikasso avec 3 SDB

– Bamako avec 6 SDB

  •  Deux communautés tenues par 9 salésiennes

– Touba avec 4 soeurs

– Sikasso avec 5 soeurs

 

Au Mali les salésiens comme les salésiennes sont dans le secteur de l’éducation-formation. Les salésiennes corrodonnent un dispensaire. Les salésiens travaillent sur le développement rural avec des actions liées à l’eau potable, à la réparation des 2 roues, et la construction de panneaux solaires. Les deux communautés visent le renforcement économique des femmes… surtout en milieu rural comme Touba et les villages environnants de Sikasso.

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