Quentin : « C’est à nous, les jeunes, de changer les choses. »

22 juin 2016

Quentin : « C’est à nous, les jeunes, de changer les choses. »

Dans l’élan du Défi Citoyenneté, Quentin Chauveau, 17 ans, en Terminal Bac pro paysagiste au Campus de Pouillé, près d’Angers, a pris de nombreuses responsabilités. Qu’est ce qui anime ce jeune de l’Ouest ? 

 

Don Bosco Aujourd’hui : Que fais-tu cette année, en dehors de tes études ?

Quentin Chauveau : Je suis délégué d’établissement et délégué des conseils de discipline des établissements agricoles (CNEAP) de ma région. Je fais également partie du groupe des éco délégués du Campus et du nouveau Conseil Citoyen de Vie Lycéenne (CCVL). Et, en dehors du cadre scolaire, j’ai passé mon diplôme d’initiateur en aviron pour entrainer les débutants.

 

DBA : Qu’est ce qui t’a amené à prendre des responsabilités ?

Quentin : La première raison est liée à l’établissement salésien, le Campus de Pouillé, qui a su me donner des responsabilités. La seconde est le jour où j’ai participé au rassemblement « Sur les pas de Don Bosco » où j’ai préparé la veillée d’accueil. Cela m’a permis de découvrir qui est Don Bosco. Cela m’a donné envie de m’investir dans mon lycée.

 

DBA : Le fonctionnement de la République des enfants a-t-il inspiré tes projets ?

Quentin : L’intervention de Simon-Pierre dans notre lycée m’a permis de comprendre le fonctionnement et l’utilité de la République des Enfants. Nous avons élaboré de groupes pour former un grand village, constitué de petites fraternités. Ensemble nous avons simulé un problème dans un groupe, le vol d’un portable. Nous l’avons résolu de la même façon que s’il avait eu lieu à la République des Enfants. Cela m’a permis de comprendre quel pouvait être mon rôle dans un établissement.

 

DBA : Pour te présenter comme délégué d’établissement, tu as choisi l’image du leader. Qu’est-ce qu’un bon leader pour toi ? Pourquoi cette image t’inspire ?

Quentin : C’est une personne qui est là pour montrer l’exemple aux autres, mais surtout pour les aider à faire avancer leurs projets dans les moments difficiles. Cela m’inspire car j’ai trouvé une réelle vocation à aider les autres. Je me suis rendu compte que cela m’apportait beaucoup.

 

DBA : Au cours de la journée à Bruxelles tu as parlé de l’un de tes talents : savoir parler aux adultes. Quels sont les autres rôles importants que doivent tenir les jeunes quand vous montez un projet ?

Quentin : Les jeunes peuvent s’impliquer dans des tas de rôles : la gestion, la communication, l’étude du projet. Par exemple, lors d’une soirée des terminales au Campus, un groupe devait s’occuper des fonds pour la location du matériel, un autre de la création des équipes, un autre de la communication… Nous avons également besoin d’un très bon animateur. C’est primordial pour ces soirées-là !

 

DBA : Quels sont les ingrédients d’un projet réussi ?

Quentin : Il faut une bonne organisation et surtout beaucoup d’envie. C’est l’envie qui fait vivre un projet.

 

DBA : Peux-tu donner un exemple d’une bonne collaboration élèves/adultes ?

Quentin : A l’occasion du Carême, l’établissement nous demande de donner le nom d’une association à laquelle l’un de nous participe pour que les ressources de « l’assiette frites » lui soient reversées. Du coup, nous avons dû nous organiser pour communiquer et faire fonctionner le jury. Le choix de l’association est maintenant soumis à un règlement qui permet de choisir la demande d’aide la plus pertinente.

 

LE CCVL

 

Le Conseil Citoyen de Vie Lycéenne au Campus de Pouillé, créé en novembre 2015, est composé de dix jeunes. Chaque section de l’établissement est représentée : générale et professionnelle. Deux réunions ont lieu tous les mois : une réunion avec les adultes, une réunion entre jeunes.

DBA : Qu’est-ce que tu préfères le plus dans un projet : la recherche d’idées, le dialogue avec les adultes, le management ?

Quentin : Ce que je préfère dans un projet, c’est le moment où chaque personne donne ses idées. Nous fonctionnons ainsi dans notre nouveau Conseil Citoyen de Vie Lycéenne. C’est génial. Car, après le tour de table, on colle bout à bout les idées et cela nous donne un super projet. Et surtout quand le projet aboutit et que ça plait à toutes les personnes. Là on peut dire que « c’est la cerise sur le gâteau ».

 

« Je me suis redécouvert avec Don Bosco »

 

DBA : Et pour toi ? Qu’est-ce que cela t’apporte ? 

Quentin : Je me suis redécouvert avec Don Bosco,  il m’a permis de libérer toute mon énergie positive et de la mettre au service des autres. La phrase importante pour moi c’est : « Sans toi je ne peux rien faire ». Aussi « J’ai fait le brouillon mettez-y les couleurs ». C’est vrai que c’est à nous, les jeunes, de changer les choses d’aujourd’hui pour demain.

 

 

Propos recuillis par Hélène Boissière Mabille
30 juin 2016

 

 

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