Engagement définitif de sœur Virginie de Chazal : « Vivre de l’amour du Christ dans une tension féconde entre la relation à Dieu et la relation aux jeunes »

Jour de fête, dimanche 29 septembre, à Lyon : sœur Virginie de Chazal devenait salésienne de Don Bosco (Fille de Marie-Auxiliatrice) dans une église pleine à craquer. Retour sur cette belle célébration.

Le parcours de sœur Virginie, qui a été religieuse chez les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre durant 21 ans avant de demander à vivre un temps de discernement chez les sœurs salésiennes de Don Bosco, a fait que c’est à deux voix que son parcours a été retrouvé : d’abord par sœur Marie-Elie, prieure générale des bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, puis par sœur Geneviève Pelsser, responsable de la communauté de Lyon des sœurs salésiennes.

Le scoutisme. Dieu incarné dans les autres. L’esprit de famille, être tous unis par un même idéal. Mais aussi la dimension éducative très forte chez sœur Virginie. « Je n’ai pas souvenir d’avoir vécu un instant sans Dieu. J’ai tout vécu en sa compagnie« , témoigne-t-elle.
Il fut rappelé ses études pour être professeur d’anglais, cette année de terminale où elle fait la rencontre des bénédictines du Sacré-Cœur et cet appel de Dieu (qui l’a mis en colère car elle voudrait fonder une famille), mais aussi son séjour en Australie, où la jeune femme comprend qu’elle peut tout lâcher pour lui.

Et puis, ce sentiment qu’il faut « partir pour rester fidèle à Jésus » et sa découverte (dans un article du journal La Croix) qu’il y a des sœurs qui vivent le charisme de Don Bosco. Et que c’est là que Dieu l’appelle.

Offrir son coeur
Dans son homélie, le père Emmanuel Besnard, salésien, fit remarquer qu’à travers ce nouveau « oui », « Virginie confirme son désir profond de vivre de l’amour du Christ (…) dans une tension féconde entre la relation à Dieu et la relation aux jeunes. » Elle a osé « offrir son cœur pour se laisser éduquer par Dieu, se laisser saisir, transformer de l’intérieur. »
Puis se tournant tout autant vers Virginie que vers les membres de l’assemblée (notamment les jeunes du Mouvement salésien des jeunes, ceux de l’école de vie Don Bosco de Trie-Château, mais aussi l’équipe éducative du lycée Don Bosco de Lyon), le prêtre salésien de rappeler : « On ne peut pas devenir salésienne toute seule : c’est en famille que l’on devient ce que l’on est. »
En cette rentrée scolaire 2024, sœur Virginie de Chazal a quitté Lyon. La voilà dans le Nord, en mission à l’aumônerie de l’Université catholique de Lille.

Pour aller plus loin : 

• Le portrait de sœur Virginie de Chazal : « J’ai compris que pour lui rester fidèle, il fallait me déplacer »
• Notre article sur les vœux définitifs prononcés par sœur Anne-Flore Magnan, à Bruxelles, en mai
• Le portrait de soeur Anne-Flore Magnan : la basketteuse parisienne fan du PSG, qui a choisi de se mettre au service des jeunes, en suivant le Christ