« Le ciel est en toi, ne le sais-tu pas ?»
7 février 2018
Pourquoi ma petite tête se trouve empêtrée par des « il faut » ou des « il ne faut pas »,
Par des interrogations paralysantes sur le « pur » et « l’impur » ?
Comme un papillon de nuit, je bute sur le mur lisse des lois extérieures
Et mes ailes brûlent sur les néons incandescents des enseignes à succès.
J’attends le secours du dehors comme un prisonnier attend son courrier
Et mon corps se fatigue en marche forcées, dans l’espoir d’un bonheur
Il en faut du temps pour qu’au fond de sa geôle
Le prisonnier voit le ciel au-delà des barreaux
Il en faut du temps au papillon pour se souvenir
Qu’avant d’avoir des ailes, il était chrysalide.
La beauté du monde est au fond des yeux
De celui qui se sait habillé par les cieux !
Le ciel est en toi : habite-le !