« Lâchez mes chaînes, elles me font mal »
8 février 2018
Joséphine Bakhita (1869-1947), soudanaise, n’a pas 10 ans quand elle est vendue comme esclave. Mais à 14 ans, elle est rachetée par un consul italien puis par la famille Michieli avec laquelle elle quittera le Soudan. Une nouvelle vie commence. Elle demande le baptême et rentre dans la congrégation des sœurs de la Charité de Gènes. « Je suis enfant de Dieu » répète-t-elle avec admiration et joie. En 2007 elle est déclarée sainte par Jean Paul II (première femme africaine canonisée).
Sa vie inspire la ferme détermination de travailler de manière efficace à la libération des personnes dont la vie est détruite par l’oppression et la violence. Le Pape Jean Paul II soulignait que le tribalisme et les formes de discrimination fondée sur l’origine ethnique, sur la langue et la culture ne faisaient pas partie d’une société civile et n’avaient aucune place dans une communauté de croyants.
Saisie par son histoire, Joséphine Bakhita disait souvent, à la fin de sa vie : « Lâchez mes chaînes, elles me font mal »