Chez Don Bosco et Marie-Do, une pédagogie fondée sur la douceur (PODCAST)

3 janvier 2025

La Voix salésienne, le podcast qui vient parler de pédagogie sous le regard de Jean Bosco et Marie-Do, consacre son épisode de 9 minutes du mois de janvier 2025 à un mot-clé essentiel de la pédagogie salésienne : la douceur. Cette fois, c’est Inès Vignon qui anime l’émission, entourée de deux témoins, Bénédicte et Fabrice Poncet. Passionnant !

La douceur est une valeur essentielle dans la pédagogie salésienne. Pour Don Bosco, la douceur est bien plus qu’une qualité, c’est le fondement d’une éducation basée sur l’amour et la confiance. De son côté, Marie-Dominique Mazzarello incarnait cette douceur dans sa manière d’accompagner les jeunes filles, les aidant à grandir avec dignité et responsabilité, rappelle Inès en préambule.
La violence appelle la violence. La douceur, elle, a le pouvoir de transformer les situations et toucher des cœurs, elle nous aide à bâtir des relations vraies et durables.

C’est donc un couple lyonnais, Bénédicte et Fabrice Poncet, parents de 4 enfants de 16 à 24 ans, qui sont les témoins de ce premier podcast de l’année 2025. Tous deux sont très engagés dans différentes propositions et activités du réseau salésien. Professionnellement, Bénédicte a créé un espace de co-working à Tassin-la-Demi-Lune, près de Lyon et anime un réseau de 80 entrepreneurs ou salariés en télétravail. Fabrice a également créé une entreprise, La Fabrique, qui produit du mobilier avec une approche engagée en matière environnementale mais également dans la gouvernance. A Lyon, le couple coordonne la pastorale des jeunes salésienne. Et ils sont tous deux en chemin vers la promesse de salésien coopérateur.
Pour l’écouter, cliquer sur la vidéo ci-dessus.

Petit résumé :
Pour parler de douceur dans la famille salésienne, il faut revenir au songe des 9 ans de Don Bosco. Dans ce rêve très connu, il commence par utiliser la force pour se faire entendre des enfants et arrive un homme, qui fait penser au Christ, qui l’invite à utiliser la douceur : « Ce n’est pas avec des coups mais par la douceur que tu t’en feras des amis »
C’est aussi pour cette raison que Jean Bosco a choisi saint François de Sales pour nommer la congrégation qu’il a fondée. François de Sales, on l’appelle l’apôtre de la douceur : « Tout par amour, rien par force ».
Associer la douceur et l’éducation ? On sait bien que les enfants se construisent par des limites et ont besoin d’un cadre. Mais la violence pose problème : une relation éducative basée sur la violence ne fonctionne pas. C’est ça le contraire de la douceur, c’est la violence.
On pourrait penser que le contraire de la douceur, c’est la force. Or, non, la douceur est une force ! Le mot le plus proche, pour nous, explique Fabrice, ce serait la tendresse (un regard d’affection, des gestes attentionnés, des paroles valorisantes et respectueuses). . La douceur demande de prendre soin de la relation.

Et dans une situation de conflit, que fait-on ?
On n’est jamais des parents ou des éducateurs parfaits, répond Bénédicte. Il peut nous arriver de répondre par la violence, pas forcément par choix, mais parce que l’on est fatigué, énervé, stressé, ou parce que cette situation nous met face à nos propres fragilités. Et pourtant, nous savons que c’est une impasse. Il n’y a pas de recette magique, mais d’abord ne pas réagir à chaud, respirer, mettre une distance. La violence est souvent une réaction instinctive. Concrètement, la douceur, elle se traduit par le regard, par le ton de la voix, par les mots que l’on choisit.
Car, soyons clairs : Don Bosco et Marie-Dominique nous demandent d’être doux, pas mous.

Un passionnant podcast de neuf minutes, qui se termine par un défi (trouver tout de suite une situation que vous avez vécue, durant laquelle vous n’avez pas été aussi doux que vous l’auriez souhaité et maintenant, imaginer comment vous auriez voulu réagir) et à écouter en cliquant ici.

 

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