« Est-ce que j’arrive à pardonner, pleinement ? Est-ce que j’arrive à demander pardon ? » : Zoé, François et Bryan témoignent, après le week-end MSJ 17+ de Saint-Dizier

Soixante-dix jeunes du Mouvement salésien des jeunes (MSJ 17+) se sont retrouvés à l’ESTIC, maison salésienne de Saint-Dizier, pour leur week-end provincial France-Belgique-sud de printemps, sur le thème « Le Pardon, un don (im)possible ? ». Ecoutons trois jeunes, Zoé, François et Bryan, qui ont participé.

Zoé :
« Je rentre tout juste de mon premier week-end MSJ 17+ et l’une des premières choses que je retiens, c’est l’accueil et l’ouverture des personnes que j’ai pu rencontrer, la simplicité de la relation. Ce week-end m’a permis d’apporter de la nuance et de porter un regard différent sur le Pardon. J’ai aussi pu questionner la présence du pardon dans mon quotidien et dans mes relations : est-ce que j’arrive à pardonner, pleinement ? Mais aussi, est-ce que j’arrive à demander pardon ?

Enfin, la soirée de prière a été un très beau moment, portée par des chants qui permettent de se mettre en présence de Dieu et différentes propositions pour avancer sur le chemin du pardon. »

François :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur » (Magnificat). Le week-end MSJ de mars 2025 a voulu nous questionner sur le thème : « Le Pardon, un don (im)possible ? » En pleine période de carême, celle-ci a pris encore plus de sens, nous obligeant à redéfinir ce que signifie pardonner en chrétien.

La démarche de pardon est un « don », donné par Dieu, mais qui nécessite tout de même un chemin de foi. Au-delà d’une chose que nous aurions de manière innée, il faut au contraire une réelle introspection pour trouver cette force de faire renaître ce don du Christ enfoui en nous. Ce don est personnel et il faut par ailleurs souvent savoir se pardonner soi-même avant de vouloir/pouvoir utiliser notre don pour les autres. Heureusement, lorsque que Dieu nous donne des obstacles, il nous donne aussi toujours des outils pour les traverser, Le marteau-piqueur du pardon, c’est la confession. La confession est un lien quasi-direct avec Dieu, qui nous permet avant de vouloir pardonner à soi-même ou à un autre, de se réconcilier avec Dieu. Réconcilié plus que pardonné car Dieu ne nous en veut jamais.
Au-delà de cette démarche religieuse du sacrement de la réconciliation que Dieu nous permet à travers les prêtres, pardonner est avant tout un cadeau. Dans le temps formatif, sœur Marie (Vaillant) expliquait que le pardon est avant tout « l’attitude traduisant la capacité du cœur à tenir une offense pour non avenue, à privilégier l’amour sur la revanche. » Pardonner son prochain est donc une manière de « l’aimer comme soi-même. »

Ainsi, on peut dire comme finalité : Dieu nous as donné du pain et de l’eau. Le pain est l’amour inébranlable du Christ. L’eau est le pardon qui nous rappelle qu’il faudra toujours manger du pain.

Lors de ce week-end, nous avons eu la grâce de recevoir Azeez Sadeq. A travers son témoignage, il nous a montré toute la puissance du pardon qui travaille de pair avec la Sainte Providence. Ayant fui l’Irak à 18 ans lorsque Daech est entré dans son village, il a dû renoncer à vivre avec la colère, le désir de vengeance, le stress et le désespoir pour choisir le pardon et la vie selon la Volonté de Dieu. Un bel artisan de paix qui nous a tous édifiés. »

Bryan :
« Je repars reboosté de ce week-end MSJ 17+ à Saint-Dizier. Je me suis décidé à y aller car j’étais accompagné de mon cousin. Le témoignage d’Azeez m’a rappelé que l’amour de Dieu était plus fort que la mort et que si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ? Cela m’a convaincu que le pardon est un don de Dieu qu’il offre à celui qui le désire. Car ça libère ! »

Zoé, François et Bryan

Pour aller plus loin : vous souhaitez avoir des informations sur les propositions du réseau Don Bosco à destination des jeunes. Toutes les infos sont sur le site du Service Don Bosco Jeunes, qui met en lien acteurs et activités qui ont pour objectif d’offrir aux jeunes des espaces où ils peuvent être accueillis, accompagnés, vivifiés… bref, là où ils seront bien et grandiront sur le chemin de vie et de foi.