L’obéissance : du jeu chez les religieux !
10 mars 2016
La rencontre annuelle des frères et sœurs de Don Bosco en formation a permis d’aborder le thème de l’obéissance. Durant un week-end, les 13 frères et sœurs, avec leurs accompagnateurs, se sont ainsi retrouvés en région parisienne pour approfondir l’un des trois vœux religieux.
Depuis de nombreuses années, les provinces des salésiennes et des salésiens de Don Bosco organisent, une fois par an, un week-end commun de formation pour les jeunes frères et sœurs. C’est une occasion privilégiée de partage et d’approfondissement de leur engagement à la suite du Christ. Depuis quelques années, se joignent aussi les jeunes femmes qui s’engagent dans l’institut séculier des Volontaires de Don Bosco.
L’obéissance : un peu de jeu ne fait pas de mal !
L’obéissance est un des trois vœux prononcés au début de la vie religieuse, pour toute congrégation. Avec la chasteté et la pauvreté, ces vœux qualifient la suite radicale du Christ. Oui, mais comment le vivre au quotidien ? Comment accepter de suivre les « ordres » d’un(e) autre qui serait « l’expression de la volonté de Dieu » ? Alors, pour faciliter les échanges, le Père Olivier Robin, responsable de la formation des jeunes salésiens, leur a proposé des jeux collaboratifs : comprendre le besoin des autres pour gagner ! C’est ainsi que l’obéissance pourrait être perçue : lorsque le supérieur demande au frère/sœur sa participation, c’est toujours en vue de « gagner » dans la mission !
Des questions, source de convictions
Lors de ce week-end, les jeunes religieuses et religieux ont pu aussi échanger en petits groupes ou tous ensemble. Ils étaient accompagnés par Sœur Bénédicte Pitti et Marie-Agnès Chetcutti, et par le Père Dominik Salm. Le Père Olivier leur avait proposé, juste avant, de regarder la source de l’obéissance chez St François de Sales : la vertu d’humilité.
Est-ce plus facile de vivre l’obéissance quand la vie fraternelle est bonne ? Comment ne pas devenir attaché(e) à sa mission au point de ne plus accepter un changement ? Comment vivre le discernement en communauté, suite à un appel ? Comment discerner entre les compétences personnelles mises au service de la mission et l’appel à répondre à de nouvelles missions ? Autant de questions échangées, débattues, où chaque jeune religieuse ou religieux a pu se forger des convictions.
Sébastien ROBERT, sdb
10 mars 2016