Un virus très contagieux découvert en Italie : le Salès-I.N.
18 avril 2020
Les chercheurs de sens ont identifié une nouvelle souche de virus d’origine italienne qui s’est rapidement propagée dans le monde entier. Les symptômes sont facilement identifiables : les personnes atteintes présentent des signes de tremblements de grande joie et une fièvre éducative.
Aucun remède connu ne s’est avéré efficace contre l’apparition des symptômes qui sont souvent aggravés par des comorbidités telles la foi, le don de soi et l’envie de partages. Les patients dont la charge virale dépasse le niveau alpha et oméga déterminé par le professeur JC Lemessie, deviennent porteurs de bonne nouvelle. L’ADN du virus a été séquencé avec succès, l’origine humaine de la souche est à ce jour écartée. Les scientifiques supposent une origine surnaturelle, mais n’arrivent pas à s’accorder sur cette théorie. Certains émettent leurs doutes, malgré les résultats des recherches, de l’éventualité d’une intervention divine.
Les porteurs asymptomatiques sont nombreux, ils favorisent la propagation du virus et l’apparition de nouveaux foyers, appelés « oratoires », nommés d’après les premiers symptômes de piété. La haute autorité ecclésiale a reconnu sa responsabilité dans cette pandémie et a accepté d’héberger les malades sous son toit, en espérant que les conséquences soient nombreuses et durables pour l’humanité toute entière.
Il faut noter la grande capacité de mutation de ce virus qui s’adapte à tout nouvel environnement. Cela favorise également sa propagation et sa résistance aux médicaments. Un nouvel essai clinique est testé en ce moment, mené simultanément par plusieurs pays pour endiguer l’épidémie. Des chercheurs chinois ont découvert un anti-corps qu’ils ont propagé à travers les continents : le COVID-19. Il est sensé atténuer ou retarder la déclaration des symptômes tels la foi et l’espérance. Légèrement ébranlé par cette tentative d’affaiblissement, le virus Salès-I.N. s’est adapté rapidement au confinement imposé par l’anti- corps qui empêche ses malades de communier et de propager davantage l’épidémie : il se répand désormais via les réseaux sociaux. Par ailleurs, l’anti-corps Covid-19 présente de nombreux effets secondaires imprévus dans toute la population : l’entraide, la solidarité, l’apparition de l’espérance et la réconciliation compromettent son efficacité. Les autorités salutaires n’arrivent pas à s’accorder sur l’intérêt d’une immunité collective que pourrait créer une libre circulation du virus, ralentie pour le moment par la distanciation sociale.
Les populations à risque sont les jeunes et ceux qui soutiennent les publications du professeur JC Lemessie ; leur recherche de sens les rend particulièrement vulnérables. La pandémie Salès-I.N. est désormais un fait. Le patient zéro, un prêtre italien décédé dans la joie des complications après une vie entièrement consacrée aux contaminés dans le monde entier, atteste l’origine surnaturelle de l’ADN de l’agent contaminant et continue à soutenir les porteurs du virus en envoyant des messages via un nouveau logi-Ciel : « Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et jour de joie ! Alléluia ! »
Szilvia Dubois, salésienne coopératrice