Implication des professeurs, système préventif, confiance en les jeunes : deux lectrices de la presse belge à la découverte du réseau salésien en Bolivie, grâce à Via Don Bosco

L’ONG salésienne Via Don Bosco avait lancé en juin 2024 un grand concours inédit : permettre à deux lecteurs de deux grands journaux belges (le néerlandophone Het Nieuwsblad et le francophone La Libre) de partir découvrir ce que l’ONG réalise en Bolivie. Le voyage a eu lieu il y a quelques semaines et ce mercredi 20 novembre, une conférence-débat a permis à des lecteurs de La Libre Belgique de découvrir les engagements de Via Don Bosco et des œuvres salésiennes dans ce pays.

Audrey et Sara, les deux lectrices belges, qui ont participé au voyage.

Parmi les centaines de candidatures recueillies par le journal francophone, c’est Audrey Salina, 41 ans, fonctionnaire originaire du Brabant wallon et parlant espagnol (cela aide) qui a été choisie. Sa mission sur place était de porter un regard neuf sur l’aide que l’ONG basée à Bruxelles offre auprès des écoles du réseau salésien de Don Bosco local (très engagé, notamment via l’enseignement technique, auprès des jeunes vulnérables âgés de 15 à 25 ans).

Ce qu’elle retient ? « La vaillance des gens que nous avons rencontrés. J’ai rarement vu des personnes avec si peu avoir autant de force. » Dans les écoles salésiennes, elle dit avoir vu également « l’implication des professeurs, l’amour, la passion. » Elle a été séduite par l’approche éducative du réseau salésien : au-delà de la compétence et de notes, les écoles se concentraient sur la confiance en soi, quel que soit le passé du jeune.

« C’est vraiment le fait que, peu importe d’où tu viens, peu importe ce qu’on a pu casser en toi, peu importe ce qui a pu t’arriver (viols, abandons de parents…), tu as le droit d’être heureux. Tu as le droit à la réussite Tu as le droit d’être bien. Je trouve que, dans toutes les écoles où nous sommes allés, c’était le vecteur. Il s’agissait vraiment de la reconstruction, plus que de la personnalité, de l’âme, du cœur, de la croyance en soi », témoignait-elle il y a quelques jours dans les colonnes du grand quotidien belge.

Audrey, avec sœur Neda, dans l’école de coiffure.

Quotidien qui a profité de ce voyage pour réaliser un reportage sur une sœur salésienne, sœur Neda Pardo, directrice de l’école María Auxiliadora à Yapacani, qui lutte contre les narcotrafiquants pour l’avenir des jeunes.

Fondé en 1969, VIA Don Bosco est reconnue en tant qu’ONG de coopération internationale par le gouvernement belge. Son objet, soutenir durablement les jeunes dans le monde et défendre le droit à une éducation de qualité pour toutes et tous. Depuis 2023, la Fondation existe aussi aux Pays-Bas.