Don Bosco Action sociale : trois ans après sa création, le réseau a vécu ses deuxièmes Assises à Lyon et multiplie les projets
28 mai 2021
Quelle aventure ! Il y a trois ans, était créé lors d’assises organisées à Gradignan le réseau Don Bosco action sociale (DBAS), regroupant toutes les associations se référant à la pédagogie de Don Bosco. Institut Don Bosco de Gradignan, Valdocco œuvrant dans 12 quartiers sensibles, AEPCR dans le 20e arrondissement de Paris, fondation du Bocage à Chambéry ou encore AIFST à Caen… au total, 16 associations décidaient d’adhérer au réseau, pour un total de 65 établissements.
Trois ans plus tard, les deuxièmes assises, organisées à Lyon, ont permis de mesurer tout le chemin parcouru. Le réseau, c’est désormais 24 associations, 80 établissements, et quatre pays : France, Belgique, Suisse, Maroc. Et la croissance se poursuit, avec par exemple parmi les derniers nés l’association Lakou Bosco, créée dans la banlieue de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). « Nous bénéficions aussi de la force de notre réseau international. Don Bosco est la première ONG mondiale qui s’intéresse aux problèmes d’éducation », souligne le père Jean-Marie Petitclerc, coordinateur du réseau DBAS. Quelle est son originalité ? « Notre volonté de concilier une inspiration chrétienne (la bienveillance dans le double sens de vouloir le bien et veiller au bien, et l’attention aux plus petits) et le respect de la laïcité (marqué par l’ouverture à tous et le respect des convictions philosophiques et religieuses de chacun », précise celui-ci, tout en se référant à « la mise en œuvre de la pédagogie de Don Bosco, fondée sur la confiance (« sans affection, pas de confiance et sans confiance pas d’éducation ») et sur l’alliance (le jeune est considéré comme acteur de la mise en œuvre du projet éducatif). »
Jeudi 27 et vendredi 28 mai, cinquante délégués des associations, salariés comme bénévoles membres des conseils d’administration, se sont retrouvés au Centre Jean Bosco de Lyon pour faire le point, dresser le bilan du plan d’actions 2018-2021 et en lancer de nouvelles. Cela a été également l’occasion de découvrir la nouvelle plaquette de présentation du réseau.
Parmi les convictions affirmées durant ces deux jours, celle énoncée par Véronique Kempf, présidente de l’AEPCR, dans le bilan des « remontées » : « Ce réseau a du sens, cela ne fait aucun doute ». Il s’agit désormais de multiplier les échanges (d’outils pédagogiques par exemple), les rencontres (pour les 12-14 ans du réseau ?) et la connaissance réciproque de cette galaxie tourné vers l’éducation des jeunes, spécialement les plus en difficulté.
Rappelons que le réseau DBAS regroupe des services œuvrant dans le champ de la prévention, de l’insertion, de la protection de l’enfance, de la prise en charge des mineurs non accompagnés, et plus généralement dans celui de l’action médico-sociale, principalement auprès des enfants, des adolescents et des jeunes adultes en difficultés.
Note : Un hommage a été rendu à Pierre Zolna, bénévole en accompagnement scolaire à l’AEPCR à Paris, décédé récemment, à l’âge de 72 ans.