La saint Jean Bosco au lycée la Salésienne, avec un peu d’avance

7 novembre 2013

La saint Jean Bosco au lycée la Salésienne, avec un peu d’avance

Pour la Saint Jean Bosco, le lycée La Salésienne, associé au réseau Don Bosco, a pris de l’avance. Ils n’ont pas attendu le mois de janvier. Ils ont eu de de l’avance et l’audace  : ce sont 400 lycéens qui ont fêté Don Bosco dans les montagnes près de Saint Etienne : le Crêt de Montaud.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous partîmes quatre cents, nous revînmes autant ! Et aucun de ces rêveurs n’était de trop pour décrocher la lune. Enfin, les deux, trois, quatre, cinq, six soleils qui trônaient fièrement sur le Crêt de Montaud. C’est là que nous avions rendez-vous, le 27 septembre dernier, pour fêter Don Bosco. Alors, décrocher la lune, les soleils, c’était le moins que l’on pouvait faire.

Tout simplement, on était là pour tenter, réussir l’essai de la rencontre, au fil d’une journée pas comme les autres. Jean-François Connan, le directeur de la Salésienne, en frémissait de la barbe : ferait-il beau ? Françoise et Eric, profs dEPS et éminents G.O avaient, quant à eux, les phalanges vrillées à force de les croiser. Mais le ciel avait sa tête des bons jours et l’été prenait ses aises. Au pied de la colline, la ville paressait, tout ensommeillée encore de la nuit qui s’effilochait en brumes vaporeuses.

Et vlan. V’là qu’on arriva. Avec nos huit cents pieds chaussés de baskets et des casquettes rouges faisant cerises sur le gâteau plus ou moins chevelu des accompagnateurs. Tout le lycée était là. Les anciens et les nouveaux ados. Les sportifs du vendredi, ceux de tous les jours, les athlètes virtuels et les pro de la paresse. Un lycée tout entier pour se dire Oui l’espace de quelques heures, pour être hommage vivant à la vie.

Au vert calme des arbres, succéda un tohu-bohu de couleurs vives. Une toile humaine se peignait au fur et à mesure des jeux. Et chacun réussissait le sien, tant ils étaient variés et prétextes à se réunir. Des talents se dévoilèrent souvent, des muscles se froissèrent parfois, des rires fusaient toujours. L’imagination était un devoir. Cependant, pour une fois, les notes étaient seulement musicales : pour ces héros, pas de zéros. Il y eut, bien sûr, quelques tires-au-flan ( !) lors de la pause de midi, quelques schtroumfs grognons et de la téléphonie mobile en phase avec les étoiles, parfois cassées, de cœurs plus insaisissables que le boson de Higgs.

Voilà, justement, en quoi cette journée était belle. Riche de ses différences. Si naturelle.

Gillette Flammin

Lycée professionnel La Salésienne

Enseignement médio-social

5 novembre 2013

 

 

 

Oeuvres salésiennes