Le « Vivre ensemble » célébré à Feurs pour Noël

29 décembre 2016

Dans l’esprit de Noël, les élèves du Lycée du Puits de l’Aune à Feurs ont vécu une journée d’animation déclinant divers aspects du « Vivre ensemble ». L’événement s’inscrivait dans le projet du « Défi citoyenneté 2025 » lancé dans tous les établissements qui se réfèrent à Don Bosco et à la pédagogie salésienne.

 

Un des temps forts s’est déroulé à l’église de Feurs. Une centaine de jeunes ont choisi librement d’y être présents, et ce sont leurs réflexions qui ont été mises en avant par « la roue du bonheur » où se trouvaient inscrits les mots clés du vivre ensemble, par un récital de poèmes choisis par les élèves de 1ère, par une vidéo « micro-trottoir » réalisée par les internes, par un graphe présentant six visages de forme identique mais aux couleurs différentes inscrits dans un damier, et illustrant la chance de la diversité qui crée l’harmonie. Le Père Flavien a commenté l’évangile de la nativité, et l’animation s’est terminée par le chant traditionnel : « Il est né le divin enfant ».

Monsieur Jérôme Ravoué, qui fait partie du staff de l’école, a écrit et lu le texte qui suit :

La famille, l’école, et la société,
Sont les maisons du vivre ensemble
Elles abritent l’amour, célèbrent l’amitié,
Elles nous rapprochent, et nous rassemblent,
Dans un élan d’égalité.

Ces maisons où l’on apprend à être soi,
A se construire à travers l’autre,
Changent les regards vers l’horizon,
On peut aller sous d’autres toits,
Disséminer nos grains d’épeautres,
Et de sa vie en faire le don.

Nul ne peut vivre en solitaire,
Et pour nourrir une existence,
On a besoin de nos semblables,
Trouver sa place au sein du monde,
Bâtir ensemble, s’aimer, et faire,
Y parvenir est formidable.

Apprenons donc, ensemble, à vivre,
A accueillir les différences,
Comme une force qui me rend ivre
De toi, qui es ma dissemblance.

La réussite du vivre ensemble
Est à l’aune du puits qui fait corps avec l’eau.
Et dans un reflet circulaire qui s’active et qui tremble,
On peut y voir nos visages qui s’animent, et c’est beau.

Après le dîner festif qui rassemblait toute la communauté scolaire, les classes sont montées sur le podium chacune à leur tour pour présenter une saynète ou des danses. Les professeurs n’ont pas manqué de payer de leur personne travestis en 007, ou presque… Le fête a révélé une belle connivence entre les classes, ainsi qu’avec le corps professoral. A Feurs, l’humour circule et égratigne surtout les professeurs, qui savent rire d’eux-mêmes.

Oeuvres salésiennes