A Bruxelles ou Londres, Anna Van Hecke danse sa vie et sa foi
5 février 2021
Quand on parle d’art chrétien, on pense principalement architecture, sculpture, peinture, musique. La danse, si importante pour beaucoup de jeunes, permet aussi de raconter l’Evangile et témoigner de la foi. Rencontre avec Anna Van Hecke, une jeune qui a fait partie d’une compagnie de danseurs professionnels chrétiens.
Quelques minutes suffisent pour découvrir l’âme d’artiste qui vit en elle. Pourtant, Anna a longtemps attendu avant de pratiquer l’art intensément. A 14 ans, elle commence le ballet classique. Plus tard, elle passe ses quatre dernières années scolaires en art plastique et architecture. Elle aboutit à la prestigieuse LUCA School of Arts à Bruxelles.
Originaire de Louvain, elle grandit au sein d’une famille chrétienne chaleureuse, « source de foi et de joie ». Sa foi passe de l’enfance à l’adulte chez les Scouts d’Europe et la communauté de Tibériade. « J’appelle ça presque une conversion : j’ai appris que Dieu est amour pour moi ». Au quotidien comme dans des événements marquants, elle ressent la présence de Dieu et réalise qu’elle aussi peut le rendre présent. L’art et la foi sont les deux passions qui l’animent.
Danseurs chrétiens professionnels
Par un hasard de rencontre, elle découvre à la fin de ses études Springs, une compagnie de danseurs chrétiens professionnels à Londres. Passées les auditions, la voici dans le projet Elevate, composé de jeunes filles chrétiennes rassemblées pour un an de danse contemporaine et de ballet. Avec Springs, elles créent des pièces qui forment un spectacle évangélique pour leur tournée. Leur idée : « raconter par le corps des histoires de l’évangile ». Sous forme de spectacles et d’ateliers, elles invitent à prier avec le corps pour vivre l’histoire biblique.
Leur journée de travail est la suivante : prière corporelle, cours techniques, formations bibliques et théologiques ainsi que du volontariat pour mettre déjà ses talents au service d’autres. Le groupe vit par et pour le Seigneur : « Quand on va danser, on est en prière continue, la danse n’a pas besoin de mots, on raconte avec notre corps et le spectateur interprète librement cette histoire évangélique comme il ne l’a jamais vue. Par exemple, j’ai joué un aveugle qui rencontre Jésus et retrouve la vue ». Leur danse est un témoignage qui initie un partage biblique avec les spectateurs.
Le corps, temple de l’esprit
Springs est œcuménique. « Mais dans l’Eglise catholique, la danse est moins présente, pourtant il y a beaucoup de passages bibliques qui mentionnent la danse et les mouvements du corps ». Il y a bien quelques gestes durant nos célébrations. « Mais pas la danse contemporaine, car le corps pose problème à l’Eglise. Pourtant l’âme et le corps font un, il faut respecter son corps comme temple de l’Esprit et celui de l’autre par le regard. Regarder l’autre peut nous mener vers Dieu, faire ce lien entre terre et ciel. J’aime beaucoup regarder un danseur en harmonie, car il témoigne de la présence de Dieu et me fait entrer en Sa présence. »
La danse aide Anna dans son développement personnel. Après cette année, elle est entrée chez les sœurs de la communauté de Tibériade. A coup sûr, elle aidera d’autres personnes à s’exprimer par l’art et fera de sa vie un témoignage dansant.
Joaquim LESNE
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