« Jeunes, sans toi, je ne peux rien faire »
5 novembre 2015
Qui sont les jeunes à Don Bosco ? Ces jeunes qui disent qu’ils font partie de la famille salésienne de Don Bosco, qui sont-ils ? DBA a interrogé des jeunes des établissements scolaires, de l’aumônerie, du Campobosco, des paroisses, du MSJ…. en France en Belgique, où les noms des groupes de jeunes font rêver : Soyeureux, Fortsréveur… Comment se sentent-ils appartenir à la famille salésienne ?
Sarah, 16 ans, lycéenne à Paris
« Je fréquente l’aumônerie de l’église Saint-Jean-Bosco dès l’âge de 10 ans. Quand j’ai vu le film sur Don Bosco, je me suis retrouvée dans ces jeunes de Turin. Je me suis dit : « Moi, ça m’a fait vivre… alors pourquoi ne pourrais-je pas le faire vivre aux autres ? » Mon parcours à l’aumônerie a orienté ma façon de croire ! »
Ruben, 14 ans, collégien à Paris
« Don Bosco s’est occupé des plus jeunes et des plus démunis. Sébastien, qui est notre animateur à l’aumônerie Saint-Jean-Bosco, est comme lui. Les salésiens permettent de voir les choses « de l’intérieur ». Pour moi, un chrétien, c’est avant tout un chrétien en acte. Tout le monde peut se dire chrétien, mais tout le monde ne l’est pas. »
Jade, 16 ans, lycéenne à Paris
Le Campobosco, c’était du 20 au 24 août à Ressins, dans le département de la Loire. Ce rassemblement annuel plonge les jeunes de 13 à 25 ans dans un bain salésien intense. Ils sont venus pour vivre 4 jours de RAP (réflexion, action, prière).
« Le Campobosco →, pour moi c’est une bulle d’air. Qui que l’on soit, on est acceptés. Je n’ai jamais vu ça ailleurs… pourtant, j’en ai fait des colonies ! Le gros problème, c’est que quand tu y vas une fois, tu as envie d’y retourner tous les ans ! »
Marie, 19 ans, étudiante à Lyon
« J’ai grandi aux Minimes, dans une institution salésienne. Depuis, je me sens toujours dans cette famille. Je sais que si nous avons besoin de quoi que ce soit, la famille salésienne sera toujours présente pour nous conseiller. C’est pour ça que j’essaie de lui faire de la pub, et j’attends qu’elle soit à la hauteur de tous les mérites que je vante ! »
Matthieu, 19 ans, étudiant en école d’ingénieur à Chambéry
« Je me sens appartenir à la famille salésienne de Don Bosco. J’essaie d’être disponible pour elle, d’être toujours prêt à rendre service. J’essaie aussi de faire perdurer les événements salésiens pour permettre à d’autres d’y participer. »
Pierre, 23 ans, étudiant en ingénierie civile à Mons, et animateur d’Ephata
Ephata Don Bosco est une équipe d’animation située en Belgique, composée de salésiens, de salésiennes et de laïcs, qui propose à des jeunes et des familles diverses activités, week-end et camps. La figure de Don Bosco, son esprit, son style et sa spiritualité (raison-religion-affection) sont l’âme des différentes rencontres.
« La famille salésienne, c’est un socle pour nous aider à bâtir des activités et pour nous aider à faire vivre les jeunes au diapason du Grand Patron… On regarde tous dans la même direction, on partage les mêmes valeurs : ça permet une entraide et une complicité réelle, dans un réseau à toute épreuve. Nous pouvons être naturels, nous-mêmes, avec nos différences. »
Joaquim, 19 ans, engagé à Ephata, en formation pour animateur de jeunes à Bruxelles
« Ce ne sont pas les animateurs qui font le camp : chacun le façonne, animé comme animant. L’animateur guide, mais c’est le jeune qui court devant et qui improvise. Je voudrais devenir un animateur dénicheur de talents, un semeur de bonheur ! »
Raphaël, 24 ans, bio-ingénieur agronome à Bruxelles
« J’attends des Salésiens qu’ils soient toujours là pour les jeunes, particulièrement ceux qui se cherchent, qui ont des difficultés à se lancer dans la vie. J’attends de la famille salésienne partout où elle vit, qu’elle soit toujours unie, et de porter chaque jour le projet de Don Bosco, là où chaque membre de cette famille est appelé à vivre. »
Guillaume, 15 ans, Paul, 17 ans et Victor, 19 ans, trois frères à Liège
Inspiré du géo-caching, qui consiste à chercher des trésors disséminés dans la nature, le théo-caching consiste à aller à la rencontre de personnes pour déceler le trésor que chacune recèle.
Guillaume : j’éprouve du plaisir à faire plaisir et à rendre service. J’aide régulièrement lors d’événements organisés dans le quartier, je rends service aux voisins et participe activement aux projets de mon école, en étant notamment coordinateur d’un atelier sur le patrimoine. J’aide un malvoyant en informatique, rends fréquemment service à la paroisse. Enfin, je viens de me lancer dans la création du théocaching → – un jeu génial !
Paul : je trouve important, à travers mes engagements, de transmettre des valeurs positives ! Je suis animateur louveteaux chez les scouts et animateur au Fort Rêveurs, qui se réunit à la paroisse Saint-François-de-Sales à Liège. Les personnes du quartier savent qu’elles peuvent compter sur moi quand elles en ont besoin.
Victor : 19 ans, j’aime m’engager au service de la jeunesse. Je fais partie de l’équipe pastorale de la paroisse où je représente les jeunes. Je suis animateur à Ephata ainsi qu’aux Fort Rêveurs. Depuis septembre dernier, je suis engagé dans un nouveau groupe de « grands jeunes » à la paroisse : les Soyeureux.
Kevin, 21 ans, engagé au MSJ, en BTS informatique à Paris
Je connais les salésiens depuis ma plus tendre enfance, par le catéchisme. J’ai eu cette chance d’être suivi par cette pédagogie de Don Bosco que j’admire tant. Notamment l’amorevolezza, cette sorte d’ « amour divin » qui révèle une façon d’être de l’éducateur qui, dans sa relation aux jeunes, leur permet de voir le projet de Dieu, d’en prendre conscience et de le réaliser. J’admire beaucoup la manière qu’il avait de faire confiance aux jeunes et de les rendre acteurs.
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05 novembre 2015
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