Le FestiClip 2016 se met à l’heure européenne

16 juin 2016

Le FestiClip 2016 se met à l’heure européenne

Pour la première fois le FestiCLip, dans sa 11e édition, a délivré un « Prix du meilleur film étranger ». Une volonté affirmée de l’Atelier Multimédia, organisateur du festival, de cultiver une dimension européenne.

 

Cette année participaient au Festival, le Portugal et l’Irlande. Un statut un peu particulier avait été accordé à la Belgique du fait de son union avec la France dans le réseau salésien. Tous les films français étaient sous-titrés en anglais, et en français pour ceux de l’Irlande et du Portugal.

 

Au total, quinze clips ont été projetés au Centre Jean Bosco de Lyon, dont treize étaient en compétition, devant un public attentif et respectueux du travail accompli par chaque équipe. Étaient présents, outre le Portugal et l’Irlande : l’institut Lemonnier de Caen, le Campus de Pouillé, le Lycée St Bénigne de Dijon, Don Bosco Marseille, Don Bosco Farnières et le Lycée Don Bosco de Lyon.

 

L’accent mis sur une participation européenne s’est concrétisé par l’attribution au Portugal du prix du Public et du meilleur film étranger avec « Sur l’échiquier de la vie » et « Il ne suffit pas d’aimer ». Don Bosco Farnières a, quant à lui, reçu le prix du Jury avec « Angle de vie ». L’équipe du Lycée Don Bosco Lyon s’est vue récompensée par le « Clin d’œil à la créativité » pour « Connectées ». Un coup de pouce donné à une équipe méritante.

 

 

 

 

Les vidéos de l’article

Sur l’échiquier de la vie
Prix du public

Angle de vie
Prix du Jury

 

Parole de jeunes

Parole d’une accompagnatrice

 

Une pépinière de jeunes talents

Le Festival a été marqué par la qualité des films présentés. Les clips d’un très bon niveau confirment le rôle de pépinière de talents du Festival. On y discerne des personnalités cinématographiques naissantes.

 

À la projection, il est apparu que toutes les équipes ne disposaient pas des mêmes moyens. Mais le travail du Jury a consisté à pondérer sa notation, privilégiant la démarche pédagogique, le travail d’équipe, l’effort pour délivrer un vrai thème de réflexion.

 

Cette démarche avait bien été soulignée par Marielle Jovine, comédienne, présidente du Jury lors de son discours introductif.

 

Les thèmes abordés étaient très divers : la miséricorde ; l’engagement dans un mouvement ; la non-reconnaissance de soi ; le téléphone portable qui, paradoxalement, peut perturber la relation ; la prise d’alcool et ses conséquences pouvant aller jusqu’au drame ; quelle sélection et quel traitement de l’information ? ; la résilience ; comment vivre une déception amoureuse ?

 

 

Une joyeuse fête

La soirée a été brillante, chaleureuse et fort bien présentée par Agnès et Emmanuel, un couple de jeunes animateurs. Les intermèdes ont apporté des moments de détente. Au programme ce soir-là : danses africaines par deux jeunes et prestations « vintages » avec en guest star, ni plus ni moins, que Dalida et Claude François. Un désopilant pastiche qui a réjoui l’assemblée.

 

La pause, en milieu de soirée, a donné lieu à de nombreux échanges permettant de mieux appréhender les productions des uns et des autres.

 

 

 

 

 

Comme chaque année un petit film, venu d’ailleurs, a mis fin aux projections. Nous vous faisons cadeau du lien : The present (sous-titré en Français) 

 

Autre tradition : le mot du soir prononcé cette année par le P. Daniel Federspiel, responsable des Salésiens de France et de Belgique. Il a rappelé justement qu’il ne devait pas y avoir de déçus, tant le travail de chacun avait une pleine et entière valeur dans le projet de communication du FestiClip. Notons enfin que Sœur Marie-Agnès Chetcuti, vicaire des Salésiennes de Don Bosco, a honoré de sa présence le festival. Un générique final a apposé la signature de chacun au bas de cette édition 2016 qui n’a pas démérité.

 

Prochain rendez-vous : le 20 mai 2017.

 

Pour visionner les films gagnants et plus de photos, consultez le nouveau site : www.festiclip.eu.

 

 

Jacques REY, sdb,
Atelier Mulitmédia
16 juin 2016

 

 

Radioscopie d’un film primé.

 

« Angle de vie », le court-métrage présenté par le Centre Don Bosco de Farnières a reçu le prix du Jury. Relire avec un regard critique les actualités proposées par les médias, adopter un autre angle de vue… tels étaient les objectifs de l’équipe belge ! Retour arrière sur la gestation de ce film.

 

Une page blanche, 4 ados, 4 jours, un défi ! Alors, on veut qu’il parle de quoi, ce film ? S’ouvre alors, entre les jeunes, une discussion brise-glace, qui balade les esprits ici et là et balaie quelques sujets déjà vus. Puis, sans prévenir, une idée fuse, L’idée, celle qui va embarquer tout le monde instantanément derrière elle. Si on faisait « un JT des bonnes nouvelles » ? Il faut créer une histoire, notre histoire ! Qu’est-ce qu’on raconte ? Qui fait quoi ? On écrit, on fait quelques recherches, on est surpris : les textes de presse qu’on découvre sont encore pires que ce qu’on imaginait : totalement déshumanisés ! On a du pain sur la planche, les gars !

 

Petit à petit, un scénario émerge ; les rôles se répartissent ; les répliques s’écrivent et se distribuent ; le matériel de tournage se met en place. Les adultes se font les plus discrets possible devant tant d’enthousiasme et de détermination. Prises de vue, éclairage, son, costumes, prompteur, décors, on dirait qu’ils ont fait ça toute leur vie ! Reste le montage. « Cool, on a un pro qui va faire ça pour nous ! » « Hep, les jeunes, pas si vite ! », ça c’est Alain, le pro ! « Quelle image vous voulez pour cette séquence ? Et quel fond d’écran pour le JT ? Et quelle musique pour votre générique ? Et il faut encore un titre à votre film et … » Et encore une bonne journée de travail tous ensemble pour finaliser le projet.

 

Un festival, c’est un concours ? Oui, et on a déjà gagné ! On a gagné d’avoir relevé le défi, d’avoir vécu une extraordinaire expérience, d’avoir créé des liens, d’avoir pris la parole qu’on nous donnait, d’avoir compris toute la force de l’expression d’un message collectif, bref, d’avoir fait notre cinéma, oui, mais sous un angle de vie !

 

 

Sophie JACQMIN
Adulte accompagnatrice du groupe belge de Farnière

 

 

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