Les évêques de Belgique : « Les migrants sont porteurs d’espoir »
11 mai 2017
Après avoir visité des centres d’accueil ouverts ou fermés, dès le début du grand choc migratoire, les évêques belges ont publié fin 2015 une déclaration « Vivre ensemble avec les réfugiés et migrants nos frères et sœurs ». Voici quelques extraits.
Nous sommes témoins d’une migration problématique ‘imposée’ à l’échelle mondiale. Très souvent les frontières s’ouvrent plus facilement aux capitaux, à l’industrie, au commerce, à l’art, à la science, à la technologie qu’aux personnes en détresse.
Les migrants sont des êtres humains porteurs d’espoir
Notre premier souci sera toujours l’accueil, quelle que soit la personne qui se présente. C’est la mission que nous avons reçue de l’Evangile. Notre première attention visera toujours la dignité de la personne qui se trouve devant nous et nous dit : « Nous sommes frères et sœurs ». Sur ce point, nous ne pouvons transiger en tant qu’Eglise. Jamais nos premières interrogations ne peuvent déboucher sur des conditions qui font peur aux autres ou qui trouvent leur source dans la peur. Il ne peut être question d’un ‘mur’ entre l’autre et moi, même si nous divergeons sur certains points.
Les migrants sont des êtres humains porteurs d’espoir. Chaque accueil doit être attentif à cet espoir. Les migrants et les réfugiés espèrent que nous reconnaîtrons et respecterons leurs espoirs.
Le principal facteur doit être l’éducation des enfants
Comment pouvons-nous aider les pays d’origine des migrants ?… En particulier, le développement de l’agriculture est de la plus haute importance… Néanmoins, le principal facteur doit être l’éducation des enfants, poussée jusqu’au niveau de l’enseignement professionnel et secondaire.