Une aventure à bord d’un voilier pour des jeunes du réseau salésien d’Hornu, Giel, Paris et Lyon

10 août 2024

Une aventure à bord d’un voilier pour des jeunes du réseau salésien d’Hornu, Giel, Paris et Lyon

Membre du réseau Don Bosco Action sociale (DBAS), l’association Diamond a affrété un voilier sur lequel avaient pris place des jeunes de quatre maisons salésiennes de France et de Belgique. Deux d’entre eux, le Parisien Constantin et le Belge Ethane, nous racontent.

 

Lundi 29 Juillet, un équipage composé d’un jeune du foyer Don Bosco d’Hornu (Belgique), de deux jeunes du collège Don Bosco de Giel (Normandie), d’un jeune de la paroisse Saint-Jean-Bosco (Paris) et d’un ancien élève de l’institution Notre-Dame-des-Minimes (Lyon), quatre maisons salésiennes de France et de Belgique, a embarqué sur le voilier « Forget me not », affrété par l’association Diamond, sous la conduite de Laurent André (skipper) et de Jean-Marie Petitclerc, salésien (maitre d’équipage).

Durant la semaine, le voilier fit escale dans les îles anglo-normandes de Jersey et de Chausey, ainsi que dans les ports de Granville et Saint-Malo.

Nous avons interviewé deux adolescents qui embarquaient pour la première fois : Constantin, 14 ans, qui fréquente la paroisse Saint-Jean-Bosco de Paris, et Ethane, placé au foyer d’Hornu.

 

Constantin.

Quelle a été votre première impression en embarquant ?

Constantin : Moi qui ne connaissais jusqu’à présent que le dériveur, je ne m’attendais pas à un bateau aussi grand et aussi confortable, avec cuisine et sanitaires a bord !

Ethane : C’est un peu comme un camping-car flottant !

 

Vous avez barré le bateau ?

Constantin : Oui, on se succédait tous les quarts d’heure à la barre. Au début, ce n’est pas si facile : j’ai failli faire un demi-tour incontrôlé ! Mais je me suis repris, et ai beaucoup progressé au fur et a mesure des temps de navigation. Maintenant, je suis capable de tenir le cap que nous donne le skipper.

Ethane : Moi aussi, au départ, j’avais peur de prendre la barre et ne faisais que zigzaguer. Mais, à la fin, le skipper m’a félicité.

 

Et les manœuvres de voile ?

Constantin : Il faut de la force, surtout quand il y a du vent. C’est bien plus exigeant que sur un dériveur.

Ethane : Voilà pourquoi il faut toujours s’y mettre à plusieurs et apprendre à tirer ensemble.

 

Ethane.

Avez-vous pêché ?

Ethane : On a essayé, en lançant une ligne à la traîne,  mais on n’a rien pris !

Constantin : Par contre, on a vu des dauphins. C’est un merveilleux spectacle !

 

Qui fait la cuisine à bord ?

Ethane : C’est chacun son tour, ce qui est bien… même si la vaisselle, c’est un peu moins drôle.

Constantin : On mange bien à bord : salade de tomates, pâtes bolognaises, riz au thon, steaks hachés, escalopes panées…

 

Quelle fut, selon vous, la plus belle escale ?

Constantin : J’ai aimé me promener dans le port de Granville, avec ses commerces, sa vieille ville et sa plage.

Ethane : Moi, j’ai aimé quand on a jeté l’ancre dans la baie de Sainte-Catherine, dans l’île de Jersey. On a pu se baigner autour du bateau. C’était super, mais l’eau était un peu froide !

 

Parlez-nous de la vie en équipage ?

Constantin : Au début, on ne se connaissait pas trop et on voyait bien qu’on était différent. Mais peu à peu, on a appris à se connaitre, et l’ambiance a toujours été bonne à bord.

Ethane : Ce qui a été bien, c’est que tout le monde se respectait… J’ai beaucoup aimé ce séjour, et aimerais pouvoir repartir l’été prochain

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