Vœux définitifs d’Anne Méjat comme salésienne de Don Bosco : « merci sœur Anne ! »
20 juin 2022
Grande joie à l’église du Cœur Immaculée de Marie, à Lille ce dimanche 19 juin, avec le « oui pour la vie » de sœur Anne Méjat. Infirmière à l’hôpital Saint-Vincent à Lille, dans un service diédé aux adolescents, Anne la Lyonnaise s’est engagée à témoigner de l’amour du Christ auprès des jeunes, spécialement les plus pauvres.
Dans cette cérémonie présidée par le père Pierre Vergez, curé de la paroisse Saint-Jean Bosco de Paris, et dont l’homélie fut prononcée par le père Xavier Ernst, délégué à la pastorale des jeunes pour les Salésiens de Don Bosco de France et de Belgique-Sud, c’est évidemment à la provinciale des Salésiennes de Don Bosco (ou Filles de Marie-Auxiliatrice), sœur Marie-Agnès Chetcuti, que revint la responsabilité de recevoir le « oui » d’Anne. Et de retracer son parcours.
« Sœur Anne a vu le jour le 8 avril 1979 à Lyon, rappela sœur Marie-Agnès. Aînés de trois enfants, elle a grandi à Tassin-la-Demi-Lune, au pied de la célèbre horloge où la famille tient un garage. Yves et Pascale, ses parents, sont scouts. C’est donc naturellement qu’elle s’inscrit chez les scouts, y participe comme jeune et s’y engage comme cheftaine. Le scoutisme marque la construction de sa personnalité. Anne est une jeune engagée, responsable, sensible au bien commun. »
Traverser les Alpes à vélo
En 2005, Salésiens et Salésiennes sont missionnés par le cardinal Barbarin pour animer trois paroisses dans l’ouest lyonnais, dont celle de Tassin. Anne, qui est désormais infirmière, part en camp vélo entre Nice et Turin, « Une aventure dont elle n’avait pas mesuré la difficulté, traverser les Alpes à vélo ! Mais elle est retrouve à Turin, chez Don Bosco, heureuse de l’effort donnée et de l’amitié fraternelle vécue. Elle découvre ainsi l’esprit de famille et la joie chers à Don Bosco »
Cinq ans plus tard, elle demande à venir vivre en communauté. Démarre alors son parcours, jusqu’au noviciat, à Rome, durant deux ans. Et sa première profession religieuse le 5 aout 2015, à Ecully. Sœur Anne est alors envoyée à Bruxelles, où les sœurs salésiennes animent un internat (à Gandshoren). « Elle goûte alors la joie de vivre au milieu des enfants et des jeunes et de pouvoir aussi leur partager la foi en Jésus-Christ », souligne sœur Marie-Agnès. Elle complète sa formation en théologie morale et en éducation à l’affectivité et la sexualité.
Infirmière à l’hôpital
Depuis septembre 2019, sœur Anne est à Lille. En plus de son travail à l’hôpital Saint-Vincent, elle est engagée dans la paroisse, à l’aumônerie et dans le scoutisme, elle aide les lycéens du Valdocco pour leurs devoirs et, quand elle le peut, nous la retrouvons dans la cour, au milieu des enfants de l’école Don Bosco, qu’elle affectionne aussi particulièrement.
« Depuis sa jeunesse, sœur Anne est très sensible aux problèmes de la planète. Je l’aurais bien écrire au côté du pape François l’encyclique Laudato Si », fait remarquer la provinciale des FMA de France-Belgique-Tunisie. « Elle met volontiers en lien le prendre soin de la planète et le prendre soin de l’humanité dans toutes ses dimensions ».
Une chercheuse de Dieu
En conclusion, sœur Marie-Agnès souligna un dernier aspect : « Sœur Anne est une chercheuse de Dieu ! Elle trouve dans ses doutes des raisons de croire. Cette recherche mêlée aux doutes est une richesse qui peut l’aider à accompagner jeunes et adultes dans leurs questionnements de foi. » Avant de lancer : « Merci sœur Anne de mettre tes pas dans les pas de Jésus et de t’engager avec nous pour toujours, au service de la jeunesse et des plus fragiles »