Bonne fête, les amis !

Eh oui, la Toussaint n’est pas la fête des morts, mais la fête de tous les saints, de ceux qui sont morts bien sûr, mais aussi de ceux qui vivent encore. Et puis, c’est non seulement la fête de ceux qui ont leur nom dans le calendrier, mais aussi de tous ceux qui n’auront jamais droit à une statue dans les églises. La sainteté n’est pas la récompense méritée après une vie remplie de prouesses et d’efforts. Elle ne ressemble en rien à un trophée quelconque obtenu après une série d’éliminatoires. La sainteté ne s’atteint pas, mais elle se reçoit.

Elle n’est pas le résultat d’une enquête approfondie d’une machine institutionnelle sur les miracles orchestrés par tel ou tel super-héros, mais elle est le cadeau offert par Dieu seul à celui ou celle qui accepte de se laisser toucher par la Lumière de son Amour. Merci à tous ces passeurs de Lumière, montrés en exemple par l’Eglise ou assis à côté de moi dans le métro ou sur le banc de la cour de récréation. Quant à moi, en attendant de briller autant et de porter un jour l’auréole sur la tête, je me contente d’en recevoir déjà deux sous les bras chaque fois que je commence à presser le pas sur ce chemin qui s’ouvre devant moi… Merci, les amis ! Et bonne fête !