Semaine missionnaire mondiale : des cœurs brûlants, des pieds en marche

En Tunisie, les Sœurs salésiennes de Don Bosco s’occupent d’une école et de l’animation des jeunes.

Mois d’octobre, mois de la mission ! « Des cœurs brûlants, des pieds en marche », c’est le thème qu’a choisi le pape François pour la Semaine missionnaire mondiale qui se termine le dimanche 22 octobre. Cette année, la 154e expédition missionnaire compte 24 frères salésiens et 13 sœurs salésiennes, qui se sont préparés en septembre, en Italie.

« Des cœurs brûlants, des pieds en marche » : le saint Père fait allusion aux pèlerins d’Emmaüs et à leur cœur tout brûlant quand ils écoutent l’inconnu qui les a rejoints : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il [le Christ] nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » (Luc 24,32). Si les pèlerins ne reconnaissent pas immédiatement Jésus Christ qui chemine avec eux sur la route, leurs yeux s’ouvrent « quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna » (Luc 24,30). La Cène renouvelée leur révèle Celui qui s’est donné pour le salut du monde.

Chaque année, des missionnaires salésiens sont envoyés dans le monde : voici les membres de la 154e expédition mondiale salésienne.

« La connaissance de l’Écriture est importante pour la vie du chrétien, et encore plus pour l’annonce du Christ et de son évangile. Jésus en fait est la Parole vivante qui seule peut faire brûler, illuminer et transformer le cœur », écrit le pape dans son message. Par une parole, les pèlerins d’Emmaüs invitent l’inconnu à rentrer chez eux : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse » (Luc 24,29). La Parole est source de Vie, qui invite à aimer le Christ et à se laisser aimer par Lui. Saint Jean Bosco, prêtre italien du XIXe siècle et fondateur de notre ordre, le savait : alors que la sortie d’une journée des jeunes prisonniers de Turin, organisée par Don Bosco, s’est bien passée, le ministre de l’Intérieur lui demande avec étonnement comment il a réussi un tel exploit. « L’État commande et punit. Il ne peut rien faire de plus. Tandis que moi, j’aime ces jeunes », répond Don Bosco.

« J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien » (1 Cor 13,2). Aujourd’hui encore, les salésiens et salésiennes de Don Bosco perpétuent l’œuvre de leur fondateur en apportant à tous, plus particulièrement aux jeunes, cet amour que nous révèle l’Evangile.

Don Bosco rêvait que cette Bonne Nouvelle de l’Evangile arrive jusqu’aux extrémités de la terre. Les premières sœurs de Mornèse voulaient toutes être envoyées en Amérique. Et nous ? Que cette Semaine missionnaire mondiale soit, pour nous tous, l’occasion de revêtir un cœur brûlant et des pieds en marche pour annoncer l’Evangile dans les périphéries existentielles et géographiques !