Grâce fulgurante
29 septembre 2014
Atteint par le sida, tu as quitté l’école. Trois ans durant, tu as galéré de la drogue à la prostitution. Fatigué de toi, tu venais te déposer de temps en temps chez moi: heures de partage denses, toniques.
Un jour, le médecin te dit: « Fiston, la maladie chez toi est galopante. Deux à six mois…peut-être! » Tu m’as crié: « Ce qui me reste à vivre, entends-le bien, je veux en faire UN CHEF-D’ŒUVRE… ». On s’y est mis, amis, voisins et quelques autres… « Tu vois, Père Guy, je meurs EN VIVANT » furent ses derniers mots. Fulgurance de la Grâce !