« Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants. »
31 octobre 2013
Il est 18h20, le 12 février, le bip sonne pour malaise sur la voie publique. Sans plus de précisions. A notre arrivée, il est assis sur le banc devant chez lui, les traits du visage tirés, le regard triste, les bras ballants . . . Il compte plusieurs printemps à son actif, au moins 80.
« Que vous arrive-t-il monsieur ? »
Sa tête se lève très doucement et il nous dit :
« Je ne sais pas ce qu’Il fait, Lui là haut, mais moi, je veux y aller »
Après un temps d’échange, au chaud chez lui, nous nous serrons la main fraternellement et, promettons d’allumer ce soir, à 20h précise, une petite bougie pour prier.
« Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants. »