La fraternité ne se décrète pas.
6 août 2013
Nous ne pouvons pas nous contenter d’un minimum relationnel.
Pour qu’une telle réalité voie le jour il faut bien la fraternité qui n’est pas telle ici et autre là. C’est un ingrédient qui nous est commun et que nous voulons partager. Elle est appelée à s’exercer en école, en paroisse, en centre de jeunes, en établissement spécialisé, en maison d’accueil.
La fraternité est une chance – la seule chance ? – pour nos sociétés.
Nous savons bien qu’à la différence de la liberté et de l’égalité, pouvant faire l’objet de lois opposables, la fraternité ne se décrète pas.
Elle est un programme remis entre nos mains de citoyens de toutes origines, de toutes confessions, de toutes obédiences. Elle nous permet de vivre ensemble dans l’espace qui est le nôtre, comme dans le temps qui est aussi le nôtre.