Le temps du café
10 avril 2018
Il est des moments magiques où le poids du jour s’allège.
Je plaide pour le temps du café, le matin. Prendre le temps du café. Prendre le temps d’écouter le corps se réveiller par petite gorgée… Etre là, une tasse à la main, alors que personne n’est encore debout. Je cesse de considérer le monde et la vie qui m’entoure en fonction de l’usage que je pourrais en faire, mais que je reçois la vie et l’accueille dans son absolue gratuité. Elle est, aujourd’hui, donnée et offerte. Et comme par retour, je me reçois moi-même comme simplement présent, vivant au milieu du vivant. Me voilà pour un temps libéré de la ronde obsédante des besoins à satisfaire et des soucis qui me limitent le déploiement de moi-même.
Organisons-nous ces rendez-vous avec nous-mêmes, ils sont bons pour la santé, intérieure !