Mourir pour vivre
7 février 2013
« Suis-moi » (Lc 5, 27). Deux mots qui claquent comme un coup de fouet, et voici la vie de Matthieu complètement bouleversée. Deux mots, non pas adressés à l’élite de la société d’alors, mais à un homme de la pire espèce : celle des collaborateurs de l’occupant romain. Deux mots qui invitent à se mettre en marche. Aimer Jésus, c’est le suivre. On ne peut être disciple sans se mettre en marche. Et partir, c’est mourir un peu. Mourir à la peur pour naître à l’aventure, mourir aux certitudes pour naître à la foi. Suivre Jésus, c’est l’accompagner dans cet itinéraire pascal d’un mourir pour vivre.
Jean Bosco invitait les jeunes à cette expérience : sortir du caïdat de la rue pour devenir, selon ses termes, un « bon chrétien et un honnête citoyen. »