Plan Vigipirate et état d’urgence.
21 septembre 2016
Dès que j’entre quelque part, je me laisse observer par le vigile, voire “palper“. Dans le train, en gare ou en salle d’attente, je suis hyper vigilant sur les sacs et objets abandonnés. Où que j’aille et n’importe quand, je suis observé et j’observe. Sécurité oblige. Partout, des messages visuels et sonores me rappellent à la vigilance et au sursaut citoyen. Profitons de ces appels à regarder, à “veiller sur autrui“ pour réapprendre à dire bonjour, échanger un sourire, avoir une attention humaine quoi ! C’est comme si la société se réveillait en disant : « Mesdames, messieurs, puisque nous voulons vivre ensemble, soyons, de nouveau, des femmes, des hommes de relation. Mettons du lien et de l’affabilité dans nos rencontres ». C’est vrai que l’état d’urgence a un coût !