Se laisser déplacer
12 mars 2017
Qui n’a pas rêvé un jour d’arrêter le temps, comme Pierre, émerveillé par Jésus transfiguré ? Mais du Thabor au Golgotha, Jésus nous demande de toujours avancer souvent vers l’inconnu, car figer le temps est illusoire et nous privera de la joie de Pâques.
Don Bosco a connu le Thabor et le Golgotha, mais il ne s’est pas arrêté. La contemplation de Jésus mort et ressuscité lui a permis d’aller de l’avant, avec témérité.
Du Valdocco, où son œuvre commence à prendre racine, Don Bosco accepte de se laisser déplacer pour fonder la congrégation des Salésiennes, alors qu’il n’a aucune envie de s’occuper des filles ou encore l’Association de laïcs coopérateurs…
Puissions-nous entendre les appels que Dieu nous lance aujourd’hui, pour aller là où l’Esprit nous conduit, sans nous installer en cours de route !