Sur la route
2 mai 2013
C’est dimanche. J’ai choisi d’aller dans une paroisse vivante et familiale où je peux me sentir rejoint dans ma foi. Certes, il me faut faire quelques kilomètres en plus, mais je n’en reviens jamais déçu. Aujourd’hui, je suis un peu plus pressé que d’habitude. Arrivé au dernier carrefour, j’indique ma volonté de me déporter sur la droite et m’engage sur la bande voisine alors qu’une voiture arrive au loin à grande vitesse. Le conducteur, freiné dans sa course, klaxonne sévèrement. Je poursuis ma route gentiment jusqu’au parking de l’église. Quelle ne fut pas ma surprise de voir mon chauffard du dimanche arrêter à son tour sa voiture à ma gauche. Qu’allait-il me dire ? Le conducteur s’avance alors vers moi et me glisse un peu gêné : «Tout à l’heure, c’était de ma faute… je vous demande pardon !» J’étais cette fois-ci passé à sa droite… C’était dimanche, jour du Seigneur.