Un jeune me rejoint.
27 septembre 2014
Retraite scolaire. Marche de nuit. En silence, sans portable, sans lampe de poche. Trente jeunes me suivent. Boue, ornières, feuilles mortes effacent la tracé du sentier. Entre la cime des arbres, la douteuse lueur lunaire me guide tant soit peu. Mes pas sont hésitants, malhabiles.
Un jeune me rejoint. Son bras s’accroche au mien. Sa foulée tonifie la mienne. Ce « rien » touche à l’élégance. Ce « rien » dépiste l’essentiel. Ce « rien » transcende toute parole .